la liberté promise

imaginea utilizatorului Aranca

© Marina Nicolaev


l’écho nu de la nuit
passe lentement à travers les murs
déchirant les sons de mon oubli

il n’y a là-haut aucun partage entre nous
la douleur pousse parmi les toiles
d’une Tour de Babel malade
comme ton passé et le mois de mars presque bleu ciel
dessiné par de grands voyageurs inconnus
seul le silence des mots foncés hâche ce matin entier
la liberté promise
cette tigresse mon regard

Comentarii

Marina, e o frumusețe stranie aici așa cum te trezești într-o dimineață și lumea pare altfel, un ghemotoc in care incerci să te regăsești și să te descompui: "seul le silence des mots foncés hâche ce matin entier" E acompaniată superb poezia de muzicalitatea limbii franceze și imaginea distorsionata ...paranormal în foto.

eu nu ma pricep la limba franceza dar mi-a spus cineva odata ca "nuit" inseamna noapte. si in poza vad ziua. asa ca trag concluzia ca nu e bine, e o nepotrivire de ora, banuiesc, in rest n-am inteles, poate ne traduce cineva

imaginea nu are nimic paranormal; nu arata decit pinzele de protectie (decorate) pe un santier de renovare a fatadelor unei constructii. insa efectul optic este departe de notiunea de inconfort ce se gaseste in general in apropierea unei cladiri in curs de renovare, consolidare. poezia ramine doar in franceza deocamdata, fiind incadrata corect la sectiunea respectiva. multumesc pentru comentarii.

Acela e ecoul, care se vede în poză. Ecoul nopții e ziua! De asta e poză cu ziua, că dacă era l'écho du jour, era poză cu noaptea, très simple.

"l'écho nu de la nuit" accompagne parfaitement l'image distorsionnée du jour... Je ne crois pas qu'il soit question là d'apprendre ou non la langue française... mais enfin, encore faut-il parfaitement la maîtriser pour lire ce texte. Cela ne fait aucun doute, car les subtilités de la langue s'alliant à celles des images poétiques, tout le rendu complexe de ce texte devient parfaitement "compréhensible" (au sens premier du terme : "prendre avec ") et puis la langue française est si jolie.... je ne dirai évidemment pas le contraire, surtout en ce printemps. Printemps des poètes...:) Primavara Poetilor... Donc ce texte -parfaitement écrit en français- a une résonnance tragique et amère : Comment puis-je parvenir à la liberté promise - ce grand jour qui éclaire les consciences en toute vérité- une liberté qualifiée de "tigresse" -qui comprend donc des qualités de courage et de réflexion, de souplesse d'esprit, d'agilité et de rapidité d'action - si je reste prisonnier de ma nuit, de mes erreurs sans cesse répétées, oubliées, de cet héritage douloureux qui me rend prisonnier d'une chimère. Même la communication -"Tour de Babel" malade- rend impossible une quelconque libération, l'illusion est plus forte, la déformation inaliénable. La photo renforce encore plus ce dernier terme "mon regard" qui renvoie dans un jeu de miroir et de contraste, illustration et poème dos à dos, et pourtant face à face -opposées- comme dans une pièce de monnaie pile ou face.