marlena -
Absens, Ed. Caractères, Paris, 1996
Chuchotés, ses mots sont devenus livides, et la
ligne blanche autour de la bouche ondule et se
ressere - presque invisible - puis seule visible.
Son visage s'efface et s'efface
Rien que la ligne resserrant l'air de son image
Il avance dans la voix, il a froid dans les mots
Son visage passe comme la nuit
dans l'épaisseur de la vue
il ne s'approche pas il s'éloigne
Pourvu que les mots avancent
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Comentarii
Ela -
Le froid dans les mots, toujours le feu s'absente, rien nous ne touche, rien plus que la nuit de l`esprit, au-délà des visages; seulement la lumière en nous, presque invisible. J' entend la silence dans ton poeme, Marlena. (aavancent? - sans un "a", je crois)