soudain la durée se déploie
ces chemins en moi
ces pas dans la tête
ces murailles dans le souffle
ces mots qui m'écoutent
ce dérapage des instants
ces sentiers sous la langue
ces mots qui me regardent
ces routes parcourues de poussière
ce déplacement de brouillards
ce battement du noir sur le noir
ces mots qui s'en vont
si les dunes bougent comme des oiseaux blessés
l’écho fleurira la tendresse des bois en hiver
en plein cœur du désert le sphinx pleure sans voix
ses âmes perdues à travers le temps
me retrouvai-je un jour quelque part
où les vivants ne pardonnent pas
les eaux profondes restent muettes de solitude
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