Motto: ”My uncle loves me too much…”
Gwendolyn Brooks
I don’t know how old I am
perhaps six or seconds before
in the florist-shop across the river
all vases smell like hell
he is standing in a floating tub
in the middle
a central-piece on a quantity of water
my uncle is nice
my uncle is fishing
I like him a lot
he loves me too much
Parlant, écrivant, oubliant - la chute des verbes
qui s'amassent
pour devenir des tas de noms: le parlant,
l'oubliant, l'écrivant
Dans la foule des paroles
je ne le vois pas:
Il a cessé de parler.
Ralenti du silence, perceptible: la ligne blanche
dont l'arc se tend.
La nuit avance.
Et il n'a pas répondu.
La nuit passe sur la page blanche
s'ouvre sur sa voix par le tunnel des mots
Partout ce visage sans traits
il s'éloigne trop
il s'approche trop
et il n'y a que l'air qui se prépare à l'accueillir
N.B. Ce poème fait partie d'un "alphabet" poétique, le sens de chaque poème étant intimement lié au sens des autres. A suivre.
si les dunes bougent comme des oiseaux blessés
l’écho fleurira la tendresse des bois en hiver
en plein cœur du désert le sphinx pleure sans voix
ses âmes perdues à travers le temps
me retrouvai-je un jour quelque part
où les vivants ne pardonnent pas
les eaux profondes restent muettes de solitude
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