Et cette maison que n'habitent que des murs
blancs - le temps traverse les murs -
Chambre
Des éclats d'ombre dans les coins
Ombres et respirations
La nuit passe à côté de cette chambre
Dehors - des pas tombent à une cadence
étrangère.
Cette maison, cette chambre, il faut y entrer:
c'est là que les
mots ont la couleur
de l'ombre des murs blancs.
La fontaine, l’oeil de Dieu,
Un canal où se cachent des photons humides.
J’aime cette fontaine,
Un OVNI avec des bras liquides
Qui vole en éclats
Et , miraculeusement, il renaît
Près de nous, des êtres cosmiques
Jetés dans l’herbe !
Je t’attends chaque soir et dis la bonne aventure
En murmure de la fontaine ;
En froufrou des nuages !
J’ai beaucoup de tendresse pour toi !
Chuchotés, ses mots sont devenus livides, et la
ligne blanche autour de la bouche ondule et se
ressere - presque invisible - puis seule visible.
Son visage s'efface et s'efface
Rien que la ligne resserrant l'air de son image
Il avance dans la voix, il a froid dans les mots
Son visage passe comme la nuit
dans l'épaisseur de la vue
il ne s'approche pas il s'éloigne
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