évadons-nous à trois jours de nos rêves
dans une autre réalité
dans ce royaume des bons sauvages
où les batailles insolites
portent encore le nom de bonheur
évadons-nous à trois jours de nos rêves
là où il n’y a rien
ils sont partis sans ailes
malades de solitude
parmi les couronnes des arbres
ils sont partis sans moi
je suis restée la feuille des mots
dans ta maison de riz
aux fenêtres aveugles
je suis restée le dernier livre sur les vagues indifférentes
la nuit est comme la caresse du papillon
parmi des mots déchirés d’oubli
ses lettres brûlent encore
ma peau...mes rêves
glissent silencieusement
sous nos prochains réverbères éteints
My room is full of ghosts
I checked with the administration
And they said it’s safe
(they always say that)
Nobody is here
But they don’t see what I see
They don’t see all my dead friends
Playing whist at the table near the window
And never winning
Nor do they see dad painstakingly tuning the radio to find
That sad political debate every night
Or the old lady (her name keeps eluding me)
Knitting quietly near the grey tv set
And definitely they don’t see her
Smiling so strange
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