Du bout du doigt, la plus belle fille du monde essuyait la poussière
sur l'étiquette d'une bouteille dans une boutique de vins à Bordeaux.
L'envolée de ce geste - on l'apprend dans les écoles d'archéologie
quand on écarquille les yeux pour déchiffrer l'année d'origine.
La mémoire du vin ne garde plus le souvenir de la main qui avait
pressé les raisins,
Cercueils de plomb dormaient à poings fermés
Comme fleurs de plomb, funéraire vêtement –
Moi. Le caveau !... il y faisait du vent.
Pour faire pendant, couronnes de plomb grinçaient.
Dos tourné, mon amour de plomb dormait
Sur fleurs de plomb ; j’entrepris de l’appeler –
Le mort – seul. Et moi… le froid y régnait…
Iubire oarbă, ochii mi-i înveți
Că-i o minciună tot ceea ce văd
În jurul meu – prinos de frumuseți
Sub raza lor se schimbă în prăpăd.
De ce-acostez mereu pe-același dig
Lâng-alte bărci și ochiul meu corupt
Și slab s-a prins de-a pururea-n cârlig,
Iar cugetu-mi de suflet nu s-a rupt?
De ce mai cred că-s singurul stăpân
Și exilat pe-ndepărtatul mal
Și pe-ochii mei minciunile rămân
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