Dormant sur mes feuilles, le temps me poudrait...
Partant de l’autre monde, s’étendait le néant;
Une ombre, dans la chambre, sur mes épaules pesait –
Je voyais l’invisible, l’inexistant parlait.
– Va te coucher, la nuit et l’heure sont avancées,
Tu écriras après, n’importe quoi; toujours rien.
Tu es déjà une ombre; je t’enlève aisément,
Quand les ondes du cerveau s’unissent aux vagues
de la mer
Quand la fugue des pensées fond dans
l’inspiration-expiration du grand corps
de cet énorme animal gisant, océan
quand la membrane molle de mon propre tympan minuscule capte le battement
des tambours du gouffre
et je reprends: quand les ondes du cerveau se soudent aux
vagues de la mer-mer-mer-mer
Traducere după ,,Ein Gleiches (Wandrers Nachtlied)'' de Johann Wolfgang Goethe
Peste crestele nalte,
Tăcere deplină.
Prin crengi străbate
Un vânt ce s-alină
Ca un murmur blând.
În codru glasul păsărilor tace;
Așteaptă în pace:
Odihni-vei și tu în curând.
.....................................
Über allen Gipfeln
Ist Ruh,
In allen Wipfeln
Spürest du
Kaum einen Hauch;
Die Vögelein schweigen im Walde.
Warte nur, balde
Cercueils de plomb dormaient à poings fermés
Comme fleurs de plomb, funéraire vêtement –
Moi. Le caveau !... il y faisait du vent.
Pour faire pendant, couronnes de plomb grinçaient.
Dos tourné, mon amour de plomb dormait
Sur fleurs de plomb ; j’entrepris de l’appeler –
Le mort – seul. Et moi… le froid y régnait…
cerînd un exemplu
(în timp ce altcineva cere un exemplu)
prosoapele colorate
se înclină triste spre eter
toate atîrnate pe aceeași frînghie
demonstrînd că negrul necunoscut
se aranjează în baie
ca o muzică liniștită
departe de toate
noaptea
se cuibărește în mormîntul
scurmat de dintele unui lup
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