l’hippogriffe regardait l’oasis cachée parmi les dunes
comme un dernier acacia qui se dévoile lentement dans la nuit
et il sentit jusque dans les plus petits recoins du temps
le silence du désert agrandissant
sous l’ œil implacable de l’éternité
l’océan du sable au repos
les véritables exilés moururent de fatigue
sauf le sphinx qui exhala, avide, le souffle du désert
l’écho nu de la nuit
passe lentement à travers les murs
déchirant les sons de mon oubli
il n’y a là-haut aucun partage entre nous
la douleur pousse parmi les toiles
d’une Tour de Babel malade
comme ton passé et le mois de mars presque bleu ciel
The thoughts, indefatigable travellers of life,
gliding on the eternal waters of time,
connect people with people, people and things.
Listen attentively and you will hear
their gentle swish as of an angel
soaring lightly
in the night.
The soul is a clepsydra
through which
thoughts and memories
are flowing ceaselessly
in the abysm of silence.
La fontaine, l’oeil de Dieu,
Un canal où se cachent des photons humides.
J’aime cette fontaine,
Un OVNI avec des bras liquides
Qui vole en éclats
Et , miraculeusement, il renaît
Près de nous, des êtres cosmiques
Jetés dans l’herbe !
Je t’attends chaque soir et dis la bonne aventure
En murmure de la fontaine ;
En froufrou des nuages !
J’ai beaucoup de tendresse pour toi !
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